10 idées pour lutter contre l’épuisement patriarcal
10 idées pour lutter contre l’épuisement patriarcal
Soyons honnêtes : les journées sont courtes, il fait froid, les académiciens et les trolls sont de sortie, on discute beaucoup de violences masculine depuis #Metoo et c’est toujours un choc de rappeler les chiffres des viols et des féminicides. Sans compter que les pubs sexistes sont toujours la norme, que la parité n’est toujours pas intégrée par le pouvoir… Bref, vous avez un peu le cafard. C’est parfaitement normal : l’épuisement patriarcal vous guette. Il n’y a pas de calcul consensuel de la date d’épuisement patriarcal. On arrive bien à savoir à partir de quand les femmes ne sont plus payées, mais le sexisme étant omniprésent, l’épuisement peut frapper à n’importe quel moment.
Envie de tout laisser tomber, de laisser couler.. Et pourtant, il n’y a rien de plus dangereux, comme s’endormir dans la neige : si vous laissez l’épuisement patriarcal vous prendre il y a des risques de ne plus vous relever. Vous êtes directement concerné.e.s ? Ou il s’agit d’amie.s, de proches ? Pas de panique ! L’épuisement patriarcal peut être combattu. On n’a pas de solution aussi magique que celle qui consiste à partager une bonne raclette pour oublier l’hiver, mais voici quelques pistes.
Allez dormir
On ne le dira jamais assez, le patriarcat c’est épuisant ! La double journée des femmes commence à être connue, entre vie professionnelle ou étudiante et vie personnelle, tâches ménagères comprises. Mais ajoutez à ça le temps et l’énergie pompé par le sexisme… On a compté, ça fait trois, au moins.
Empiffrez-vous de lectures féministes
D’ailleurs sur le webzine d’Osez le Féminisme ! on vous propose une sélection de romans. Et de BD. Et vous avez aussi tous nos articles à lire !
Régalez-vous de spectacles féministes
On vous conseille la pièce collective Mon Olympe ! ou les Contes à Rebours de Typhaine D, dont on attend les prochaines représentations avec impatience. Mais vous avez sûrement d’autres bons plans à partager ?
Embrassez le cliché de la féministe à chat
Le cliché de la féministe seule avec ses chats ? On avoue. Simplement parce que parfois la flemme nous prend, et parler aux gens dans un monde structuré par le sexisme on n’a plus envie. Une série, un plaid, un.e chaton.ne qui ronronne… Approuvé !
Trouvez des potes à qui en parler : so-ro-ri-té !
En gang, mixte ou pas, quelques bières, une bonne discussion, et pourquoi pas créer un chamboule-ton-sexiste ou une pinata-de-ton-agresseur ? Afin de se défouler en toute sécurité ! Plus sérieusement, se retrouver pour discuter de son ras-le-bol peut sembler contre-intuitif, mais aborder ces sujets dans un cadre bienveillant représente souvent un grand soulagement, et peut-être un début de solution…
Oui, les sabbats les soirs de pleine lune ça compte.
Engagez-vous ou soutenez une association féministe
Parce qu’à plusieurs on est plus fort.e.s, on peut même se relayer. S’engager dans une association féministe c’est aussi trouver des personnes qui écoutent et comprennent. Vous n’êtes pas seul.e.s ! Quoi de plus réconfortant, finalement, que de faire changer les choses ? Pas le temps ? Pas votre truc ? Un mot gentil, un like, un soutien financier même le plus petit, c’est déjà ÉNORME.
Criez un bon coup
On a testé ça en conclusion de notre débat “Le cri des femmes !” et lors de la manifestation du 25 novembre, et vraiment, on vous le conseille. Catharsis assurée. Vous pouvez enchaîner sans problème sur une chanson, comme l’hymne des femmes.
Ecoutez un podcast qui fait du bien
Comme La Poudre de Lauren Bastide ou Un Podcast A Soi de Charlotte Bienaimé. C’est important de retrouver notre capacité de parole et d’écoute !
Direction la bibliothèque
Connaissez vous Marguerite Durand ? Actrice, journaliste, féministe, une dame avec qui on aurait aimé traîner si on était nées un siècle plus tôt. Et connaissez-vous la bibliothèque Marguerite Durand ? Cette bibliothèque est la seule en France dédiée aux femmes et au féminisme. Elle vient d’ailleurs d’être sauvée grâce à la mobilisation des féministes.. En profiter c’est déjà militer !
Une raclette ça peut marcher aussi
Raphaëlle RL