8 mars, journée de la « fâââme »

Une fois par an, c’est la grande fête commerciale : la « journée de LA FEMME ». On observe un festival de soldes sur les sacs à mains, les patrons paient des fleurs à leurs salariées… et puis à la maison, les dames ont le droit, pour une fois, de négliger la vaisselle sans culpabiliser. Magnifique ! Voilà le sentiment crispant que donne cette journée, vendue comme une célébration béate de l’éternel féminin, voire un avant-goût de la fête des mères – bref, un concentré de sexisme. Un comble… Car il suffit de rappeler l’intitulé reconnu par le Ministère des Droits des femmes – « Journée internationale de LUTTE pour les droits des femmes » – pour comprendre que l’enjeu est tout sauf futile. Il s’agit bel et bien d’une journée de mobilisation, qui vise à mettre en évidence les inégalités et violences touchant encore 52% de la population. Si une seule journée ne suffit pas tant il y a à faire, elle n’est pas de trop et demeurera une nécessité tant que ces injustices perdureront. Alors… ça mérite bien au moins un pluriel, non ?

Amanda

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